Dossier : L'affaire Roswell :


L'affaire Roswell est considérée aujourd'hui, par la majorité des ufologues et par beaucoup d'Américains, comme l'un des plus grands cas ufologiques de tous les temps.

Roswell est une ville américaine située au Sud-est de l'État du Nouveau-Mexique. Cette zone est depuis la Seconde Guerre mondiale remplie de secrets. Beaucoup d'essais y ont eu lieu, notamment à White Sands (lieu de la première adaptation américaine de la fusée allemande V2) et Alamogordo (lieu où la première bombe atomique a été testée le 16 juillet 1945).

C'est dans cette région que s'est préparée la conquête spatiale. Le terrain d'aviation militaire de Roswell détenait, à cette époque, la seule escadre de bombardement atomique du monde connu sous le nom du 509em Bomb Group avec des moteurs B-29.

Durant les deux premiers jours de juillet, la base aérienne d'Holloman près d'Alamogordo aurait capté un étrange écho radar non identifié.

Il y aurait eu 88 apparitions d'Ovnis durant ces trois jours dont auraient été témoins environ 10 millions d'Américains dans 24 États.

Le 5 juillet 1947, des centaines de témoins ont signalé l'apparition de disques volants dans le ciel des États de l'Oregon, l'Idaho, la Louisiane, le Michigan, la Pensylvanie. La police fut débordée par les appels téléphoniques.

Deux cents témoins selon Georges Astor auraient observé un disque volant qui tourna en rond pendant trente minutes au-dessus de Mauser Lake puis l'objet bondit vers le zénith et disparut.

Le 3 juillet au matin, pendant que Mac Brazel, propriétaire d'un ranch de Roswell parcourrait ses champs, il découvrit sur le sol des débris métalliques d'un engin peu conventionnel. Il s'agissait de matériaux étranges sur lesquels étaient inscrites des formes d'écritures indéchiffrables.

La nuit d'avant, Mac Brazel avait entendu, durant un violent orage, comme un puissant bruit de tonnerre. Il devait donc sûrement y avoir un lien avec le supposé crash.

Il rapporta quelques matériaux dans sa grange et montra des échantillons à ses voisins.

Le 6 juillet, après avoir accompli ses diverses tâches quotidiennes, il se rendit dans la ville de Roswell chez le Shérif du comté de Chaves du nom de George Wilcox à qui il raconta sa découverte.

Celui-ci prévint le 509em groupe de bombardement de l'aérodrome de Roswell.

Le 7 juillet, l'officier de renseignement aérien de ce 509em groupe, le Major Jessie Marcel, accompagné d'un agent du contre-espionnage en civil, se rendirent au bureau du Shérif.

L'officier Marcel appela le commandant du 509em Groupe, le Colonel William Blanchard, qui demanda au Major et à l'agent du contre-espionnage Shéridan Cavitt (lieutenant-colonel de l'US Air Force en retraite) de se rendre avec Mac Brazel au Ranch afin d'y mener l'enquête.

Les deux hommes arrivèrent sur les lieux en pleine nuit et ne découvrirent, après analyse, aucune trace de radioactivité sur les débris que le propriétaire du ranch avait entreposés dans la grange.

Les restes de l'engin s'étendaient sur environ 1 km de long et 2 km de large.

Dans la nuit du 7 juillet, Marcel remplit les débris dans sa voiture puis les montra à sa famille et notamment à son fils Jessie junior très jeune à l'époque des faits et établi aujourd'hui à Helena dans le Montana.

Il prétend avoir observé sur les matériaux comme des symboles géométriques. Selon lui, il pouvait difficilement s'agir d'un engin terrestre. Les matériaux avaient des propriétés inflammables et indestructibles.

Le 8 juillet, le colonel Blanchard ordonna de boucler le périmètre du Crash. Le propriétaire du ranch est ramené dans un avion pour une opération de reconnaissance aérienne afin de retrouver d'éventuels corps ou traces.

Ils auraient suite à cela aperçu un deuxième lieu d'impact. L'engin se serait donc craché en deux temps.

Les soldats découvrirent que des civils se trouvaient déjà sur les lieux où ils pouvaient observer des débris ainsi que des corps d'humanoïdes.

Grady Barnett, connu comme étant une personne très respectable raconta plus tard être arrivé à l'endroit presque en même temps que le groupe d'étudiants en archéologie. Il a de plus déclaré avoir vu le vaisseau ainsi que quatre créatures étranges.  Ils auraient eu le temps de tout voir avant l'arrivée des autorités miliaires. On leur exigea de ne rien répéter de ce qu'ils auraient observé ce jour-là.

Le récit de Barnett était trop précis et détaillé pour qu'il puisse l'avoir inventé.

Après que Marcel ait montré les débris à Blanchard, celui-ci ordonna au lieutenant Walter Haut (officier des relations publiques) ce même 8 juillet de diffuser un communiqué officiel par radio et journal annonçant que les autorités militaires étaient en possession d'une soucoupe volante.

L'information fit le tour du monde et le " Roswell Daily Record " fut submergé d'appels du monde entier. Ce dernier, ainsi que le KGFL,  le KSWS et le Morning Dispatch furent aussi prévenus.

Lorsqu'il l'appela ce matin-là, Blanchard dit à Haut qu'il était en possession d'une soucoupe volante ou tout au moins de pièces détachées d'un tel engin. Il déclara qu'elles provenaient d'un ranch situé au nord-ouest de Roswell et que l'officier de renseignement Jesse Marcel allait convoyer les matériaux à Fort Worth.

Mais trois heures plus tard, le général Roger Ramey contredit la version officielle en affirmant qu'il ne s'agissait que d'un ballon météorologique équipé d'un réflecteur.

Blanchard fit un rapport au quartier général de la 8em armé de l'air à Fort Worth. Et une fois informé de la situation, le Pentagone dépêcha sur les lieux un vol spécial avec une équipe d'agents spéciaux de Washington.

Comment expliquer qu'autant de moyens logistiques aient été déployés pour ne récupérer qu'un simple ballon météo ?

Mac Brazel, quant à lui, fut mis sous surveillance dans son ranch avant de s'échapper pour se réfugier dans les locaux de la radio, à qui il raconta sa version des faits remettant totalement en cause celle de l'armée. Mais par la suite les autorités le retrouvèrent.

La radio reçut, quant à elle, un appel de Washington qui leur ordonna de ne rien communiquer sous peine de représailles et les officiers de l'armée perquisitionnèrent les stations radios pour tout récupérer.

Après une longue période de garde à vue, Mac Brazel, accompagné de l'armée, fit une conférence de presse où il prétendait que ce qui avait été trouvé dans ses champs était un ballon-sonde.

Il a sans doute donc bien fait l'objet d'intimidations afin de ne rien révéler.

Son fils sort de l'ombre plus tard et avoue qu'ils auraient été menacés de mort par l'armée si des révélations venaient à avoir lieu.

Selon l'ancien sergent Bert Schulz qui était électricien pour les bombardiers B-29, certains soldats de la base se sont vantés, au cours des mois suivants, d'avoir participé aux actions d'intimidation subies par les civils dans la région. Un officier du nom de Hunter G. Penn s'était distingué par sa brutalité dans ce travail. Mais il aurait confirmé plus tard à sa propre fille que l'engin accidenté était bien d'origine extraterrestre.

La fille du fermier Brazel s'est ralliée à l'opinion, quelque temps avant sa mort, que son père avait effectivement vu autre chose.

Ramey donna l'ordre à Blanchard d'envoyer Marcel à Fort Worth pour lui apporter des débris rangés dans une caisse.

C'est alors que ce dernier emmena le Major à part dans une pièce afin de consulter une supposée carte.

A leur retour, la caisse aurait disparu pour être remplacée par un vieux ballon météo.

C'est alors que Ramey fit entrer les journalistes et déclara qu'il ne s'agissait que d'une erreur.

Glenn Dennis, entrepreneur de pompes funèbres, reçoit des appels téléphoniques de la part des autorités lui demandant des informations sur la préparation et la conservation des corps en général. Ce qui l'intrigua fortement.

Étant donné que les pompes funèbres servaient aussi d'ambulance, il eut l'occasion d'apercevoir des débris étranges en provenance des champs à l'intérieur d'un véhicule garé.

Il commença donc à poser des questions sur un éventuel crash et fut directement menacé de mort par un officier s'il s'aventurait à révéler quoi que ce soit sur ce qu'il aurait aperçu.

Quant à son amie infirmière, elle lui raconta qu'elle avait aperçu des corps mutilés lors d'une autopsie à l'hôpital où elle travaillait. Elle semblait selon Dennis effrayée par ce qu'elle aurait vu. Puis elle le laissa parce qu'elle se sentit malade. Puis, mystérieusement le lendemain elle disparut. L'hôpital dit à Glenn qu'elle avait été mutée.

Des indices et témoignages nous portent à croire que le 8 juillet 1947 les supposés corps d'extraterrestres avaient été autopsiés.

Comme autre témoignage, nous avons celui du journaliste photographe James Bond Johnson qui se rendit le 8 juillet 1945 dans le bureau de Ramey où il prit, pendant un moment d'absence du général, des photos de débris.

Selon Johnson, il y avait comme une odeur de brûlé qui se dégageait des matériaux.

Ensuite, Ramey examina les objets avec un air très étonné de ce qu'il avait devant les yeux.

Il tenait en même temps un message écrit qui semblait avoir provoqué chez lui un changement brutal de position. Comme un bouleversement.

L'un des pilotes du nom de Pappy Henderson (Capitaine) qui aurait transporté des cadavres et des débris de la soucoupe aurait tout avoué à sa femme en 1982 lorsqu'il vit dans un journal qu'il y avait eu des révélations sur ce qui s'était déroulé à Roswell en 1947.

Pour reprendre certains propos du commandant Jean-Gabriel Greslé dans son livre intitulé " Extraterrestre, Secret d'Etat, L'AFFAIRE ROSWELL ", le master sergent Robert R. Porter affirma le 7 juin 1991 qu'il était membre de l'équipage qui convoya vers Fort Worth des morceaux de ce qu'on leur a dit être une soucoupe volante.

Le colonel Blanchard aurait été absent de la base. Ce qui supposé que son second devait le remplacer. Ce qui ne fut pas le cas. C'est donc en qualité de commandant de la base de Roswell que Blanchard aurait quitté la base afin d'accompagner à Fort Worth les supposés débris de l'objet.

C'est en 1970 que le mythe de Roswell est véritablement né étant donné les importants récits de témoins qui sortirent de l'ombre.

L'un des plus grands dénonciateurs du complot était le lieutenant Philip Corso qui aurait était témoin d'étranges événements.

Il aurait vu un cadavre d'environ 1m50 alors que le gouvernement affirma plus tard qu'il s'agissait de mannequins de 1m80.

Des experts affirmèrent cependant qu'à cette époque on n'utilisait pas de mannequins dans les engins et que cela a débuté en 1953.

Corso évoque aussi l'évolution technologique américaine considérable qui aurait eu lieu après l'incident de Roswell.

En 1978, le major Jesse Marcel raconta à Stanton Friedman, physicien nucléaire et ufologue, que les débris ne ressemblaient à aucun matériau existant à l'époque et qu'ils devaient provenir d'un OVNI.

Le gouvernement des États-Unis explique l'incident par le crash d'un ballon de recherche top-secret dans le cadre du projet Mogul. Le but de Mogul était de déterminer l'état d'avancement de la recherche soviétique en matière d'armements nucléaires.

Puisque les frontières de l'Union soviétique étaient fermées, le gouvernement des États-Unis avait tenté de mettre au point une méthode de détection à grande distance d'explosions nucléaires. Un moyen de détection acoustique à long rayon d'action, porté par ballon, avait été proposé en 1945 au général Spaatz par le Dr Maurice Ewing comme solution possible. Il s'agissait d'un projet dit "sensible et compartimenté".

Pour reprendre ce qu'a dit dans son livre le commandant Greslé : "selon l'Air Force, le projet Mogul était d'une importance stratégique telle qu'il pouvait justifier le niveau de confidentialité qui recouvre tout ce qui touche à l'incident de Roswell. Cette affirmation, d'après Greslé, ne peut pas être exacte, et ce pour plusieurs raisons.

La première vient du fait que les ballons utilisés par ce nouveau projet étaient jusqu'au 2 juillet 1947 du même modèle que ceux utilisés pour les sondages météorologiques. Tout ce qui a déjà été dit, quant à l'impossibilité d'attribuer des caractéristiques extraordinaires à des débris de néoprène reste donc valable pour Mogul.

La seconde est beaucoup plus grave, car il semble que le niveau de confidentialité de Mogul ait été très exagéré par l'Air Force. Tout d'abord aucun document ne vient démontrer que le projet ait été effectivement "compartimenté". S'il avait été vraiment "sensible" et secret entre 46 et 47, il ne l'était plus en 49, puisque la détection de la première bombe atomique soviétique ne fut pas réalisée par un engin de ce type, mais plus simplement en recueillant, grâce à des avions volant à haute altitude, les substances radioactives produites par l'explosion nucléaire… ".

De plus, d'après l'ouvrage de Jean Gabriel Greslé, le "projet" était bien connu en août et septembre 1947 après une analyse de deux documents fournis par le FBI.

On peut donc en déduire que le "Projet Mogul" été la meilleure couverture que pouvait avoir le gouvernement à l'époque pour camoufler cet incident.

Le 28 juillet 1995, la commission d'enquête parlementaire publiait un rapport de 20 pages selon lequel les documents administratifs concernant l'activité de la base aérienne de Roswell pour l'année 1947 ont été détruits sur ordre supérieur. La commission n'a pu identifier les responsables.

Selon les enquêteurs, la destruction de ces documents aurait été décidée il y a 40 ans.

Quelles sont les raisons probables pour qu'une soucoupe s'écrase de la sorte?

Le but de ces visiteurs était sûrement de tenter de savoir ce qui se passait dans cette zone (Nouveau-Mexique) où l'activité technologique était très intense.

Des experts pensent que les Ovnis peuvent se crasher à cause de l'importance des radars qui les affaiblissent en émettant des micro-ondes. Mais rien n'est encore véritablement démontré.

C'est toujours l'US Air Force qui donne des explications sur Roswell alors qu'elle est véritablement née le 18 septembre 1947, deux mois après l'incident. Les événements de Roswell ont donc été couverts par la base de l'armée de terre. On n'a ainsi pas d'explications complètes sur la réalité du crash. Sachant que trois jours avant cet incident, de nombreuses observations d'objets volants non identifiés furent enregistrées, il ne serait pas impromptu qu'une soucoupe se soit fait foudroyer lors de l'orage sévissait cette nuit.

Des enquêteurs prétendent même qu'il y aurait eu 3 sites de crashs à 3 endroits distincts, indépendamment les uns des autres et sur une période de 3 jours. Il y aurait eu plus de 400 témoins en tout. La cause de ces 3 crashs serait différente.

Le crash principal du 4 juillet aurait été causé par un éclair, et les deux autres seraient dus à des tentatives militaires de les abattre (radars,…).

Hellyer (ancien Ministre de la Défense du Canada de 1963 à 1967) dit le 25 septembre 2005 : " Le secret qui s'attachait dans tous les éléments concernant l'incident de Roswell était vrai. La classification fut dès le début, placée au-dessus du niveau de "secret supérieur", et ainsi la grande majorité des fonctionnaires des États-Unis et des politiciens, et même n'importe quel titulaire affecté au Ministère de la Défense ne furent habilités à connaître ce secret ".

En Novembre 1995, Bill Clinton alors président dit : " pour autant que je sache, aucun vaisseau extraterrestre ne s'est écrasé à Roswell, Nouveau-Mexique, en 1947… Si 'l'armée de l'Air des États-Unis a récupéré des corps extraterrestres, ils ne m'ont rien dit non plus à ce sujet, et je veux connaître la vérité ".

Une vidéo montrant une supposée autopsie du cadavre de l'extraterrestre de Roswell commença à circuler dés 1995, mais des doutes ont toujours pesé sur l'authenticité de l'extrait.

Beaucoup y ont vu une opération de marketing étant donné les gains réalisés par Ray Santilli, le producteur. Il s'agit sans doute d'un canular orchestré par les services secrets américains pour discréditer Roswell.

En ce qui concerne les menaces qui eurent lieu au cours de cette période, le Sheriff Wilcox les aurait aussi subis. Sa petite fille Barbara témoigne aujourd'hui qu'il aurait été menacé de mort ainsi que toute sa famille s'il venait à divulguer des informations qui compromettraient la version de l'armée.

Le docteur Michael Wolf (qui affirme avoir participé aux recherches les plus secrètes sur les ovnis, et même avoir travaillé avec des extraterrestres, dans les bases souterraines ultrasecrètes de S-4 dans le Nevada, et de Dulce au nord du Nouveau-Mexique) déclare que : "c'étaient en fait deux ovnis qui étaient entrés en collision aérienne  durant un intense orage électrique. L'un contenait des ET Orange, et l'autre, des Gris. Un vaisseau s'était écrasé près de Corona, au nord-ouest de Roswell, et l'autre dans la plaine de San Agustin, plus de cent miles à l'ouest. Des unités de renseignement de l'armée ont rapidement bouclé les sites et ont retiré leurs vaisseaux et leurs équipages E.Ts, morts".

Joseph Montoya, gouverneur adjoint du Nouveau-Mexique à l'époque, qui se serait trouvé sur la base et aurait vu les cadavres entreposés brièvement dans le hangar P 3

Aujourd'hui la ville de Roswell est considérée comme l'un des temples de l'ufologie. Elle est tous les ans assiégés de touristes et cet incident contribue aujourd'hui au développement de la ville.

Des rumeurs ont laissé supposer que les prétendus extraterrestres présents dans la soucoupe aient été récupérés vivant.

Qu'en est-il advenu ? On l'ignore. Travaillerait-il dans une base secrète au service de l'armée des États-Unis d'Amérique ? Le mystère plane toujours à ce sujet. Quant aux corps de ces extraterrestres, des rumeurs porteraient à croire qu'ils se trouveraient sur la base secrète d'Holloman après être passés par Fort Worth.

Jusqu'à nos jours, l'Affaire Roswell est souvent considéré comme le premier grand tournant de l'histoire de l'ufologie. Malheureusement, beaucoup de témoins de cette époque sont aujourd'hui décédés. Quant au gouvernement, ils ont tenté d'agir dans le silence de telle sorte à que le public ne sache plus rien de cette affaire. On a tendance à penser qu'ils détruisent tous les archives tops secrètes de la dimension de Roswell de manière à éviter des fuites et ne laisser aucune trace aux gouvernements à venir.

Il faut noter qu'à l'époque des faits, Staline et les Soviétiques s'intéressaient beaucoup à l'Affaire Roswell. Il parait même qu'il aurait mis tous ses espions et scientifiques sur le coup.

Beaucoup d'hommes de sciences pensent aujourd'hui que les soucoupe (s) volante (s) retrouvée (s) à Roswell en 1947 dans le Nouveau-Mexique ou ailleurs sont à l'origine de cette éclosion militaire que connaissent les États-Unis, notamment en ce qui concerne leur force de frappe aérienne. Cette technologie récupérée serait à l'origine des fibres optiques, des circuits intégrés, et surtout des techniques de propulsion.

Mis à part cet incident, on parle de 18 autres engins d'origines extraterrestres capturés par les Américains, même si celui découvert à Roswell serait spécial.

Parmi ceux-là, on compte celui de Varginha au Brésil en 1996, celui de la Baie de San Diego en 1941, Kecksburg en 1965 et en 1945 près d'un sanatorium en Autriche, entre autres.

Le 7 avril 1978, Steve Tom, présentateur radio, et Leonard H.Stringfield, téléphonèrent à Jesse Marcel afin d'avoir des détails sur un OVNI écrasé à Roswell en 1947.

Marcel leur indiqua que des débris métalliques, ainsi que ce qui ressemblait à du parchemin, furent ratissés par l'armée.

" Les fragments métalliques avaient l'épaisseur d'une feuille de papier d'étain. Ils avaient néanmoins une grande robustesse. Ils ne pouvaient pas être pliés ni brisés. " Marcel souligna : " Le secteur fut passé au peigne fin, mais aucune trace d'impact dans le sable ne fut découverte. "

Quand la presse fut mise au courant et demanda des explications, Jesse Marcel déclara à Steve Tom et Leonard H. Stringfield : " Afin de m'en débarrasser, je dis aux journalistes que nous avons récupéré les restes d'un ballon météo qui était tombé comme une pierre avec tout le matériel qu'il transportait. "

Durant le 9ème symposium annuel du MUFON à Dayton, Léonard H. Stringfield indiqua le 29 juillet 1978 : " Le major ne sut préciser s'il s'agissait oui ou non d'un appareil à la technologie terrestre. S'il y avait des occupants à bord de cet engin, aucune preuve ne fut trouvée à ce sujet. L'incident ressemblé fort à une explosion en cours de vol. S'il y eut des passagers dans l'engin, nous pouvons supposer qu'ils furent réduits en miettes par cette destruction aérienne. "

William Moore qui écrivit " The Roswell Incident " en 1980 avec Charles Berlitz interrogea Jesse Marcel au sujet de la photo le montrant avec les restes d'un ballon météo. La réponse que Marcel lui fit, fut limpide et désarmante. Elle mérite donc d'être citée : " Ils prirent une photo de moi accroupi tenant des débris les moins intéressants. Les trucs sur cette photo sont les morceaux des vrais débris que nous avons découverts. Il ne s'agit pas d'un montage. "

Ce texte a été publié dans le MUFON UFO journal. On peut le trouver également sans Anomalie N°4 d'octobre 1998.

 


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